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Expédition spéléologique en Papouasie Nouvelle-Guinée

27 Avril 2016

Spéléologie

En février 2015, une dizaine de spéléologues français se sont lancés dans l'aventure d'une expédition spéléologique sur le massif des Nakanaï, en Papouasie Nouvelle-Guinée. Un terrain encore inexploré jusqu'à présent. Ayant connaissance de la résurgence de Wara Kalap qui a un débit de 5 mètres cube seconde, situé en bord de mer, l'équipe part à la recherche d'autres résurgences. Suite à quelques trouvailles, il s'avère que le massif des Nakanaï rejette au total plus de 20 mètres cube seconde d'eau. Ce débit incroyable pousse les spéléologues à poursuivre l'aventure en pleine forêt primaire, pendant plusieurs semaines, pour tenter de découvrir le collecteur de Wara Kalap.

Les semaines passent et la vie sur le camp devient de plus en plus rude

Un premier camps de base s'organise à 400 mètres d'altitude. Après deux semaines de recherches sans résultat dans un terrain difficile, l'équipe décide de se déplacer au sommet du massif, à 1000 mètres d'altitude, pour poursuivre les recherches. La pluie rend l'environnement très humide et il devient difficile de garder une hygiène correcte. Les plaies s'infectent, les mycoses se propagent, les piqûres d'insectes pullulent, sans parler des maladies tropicales dont quelques personnes en font la malheureuse expérience. L'équipe doit se serrer les coudes et faire preuve de force mentale pour faire face aux conditions difficiles de ce milieu primaire afin de parvenir à leur but ultime : trouver le collecteur.

Découverte du collecteur de Wara Kalap

Suite à de longues journées de prospection, les spéléologues découvrent plusieurs gouffres dont deux avec de forts courants d'air. L'équipe reprend espoir et explore de fond en comble ces deux entrées prometteuses. Finalement, c'est le gouffre nommé Philip Pato qui mène nos spéléologues droit au but ; le collecteur de Wara Kalap se situe à -600 mètres sous terre. Cette découverte permet de clôturer l'expédition en beauté puisqu'elle s'est déroulée sur la dernière semaine de l'expédition. Nos spéléologues rentrent en France malades mais heureux d'avoir découvert le gouffre Philip Pato, qui est devenu l'un des plus profond de Papouasie Nouvelle-Guinée.