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"On va marcher sur l'Everest" un film de François Damilano

Les rencontres Ciné Montagne de Grenoble diffuseront, le 15 novembre, le film de François Damilano "On va marcher sur l'Everest". Alpiniste de haut niveau et membre du team Petzl, François nous immerge pendant 52 minutes dans le quotidien d'une expédition commerciale sur le versant tibétain du "Toit du Monde".

3 Novembre 2014

Alpinisme

"On va marcher sur l'Everest" © Damilano/Lavaud

Sur le toit du monde, Il est 07h30 en ce matin du 25 mai 2014. Sophie Lavaud et François Damilano atteignent l'altitude 8848 m. Dans l'objectif de la caméra de François, derrière Sophie, sous le sommet, l'arête nord se perd dans un océan de montagnes sous le ciel bleu de la haute altitude. La veille, ils ont quitté le camp 3 à 8300 m à 22h00, dans des conditions glaciales renforcées par un très gros vent d'Ouest, pour le "summit push". Mais aujourd'hui  pour Sophie, après plusieurs semaines d'expé. sur le versant tibétain de l'Everest, c'est l'aboutissement d'un projet, d'une parenthèse de vie. Parenthèse que François nous raconte dans ce film.

Sophie, une "amateur" à 8000

"On va marcher sur l'Everest" © Damilano/Lavaud

L'aventure de Sophie Lavaud est le fil rouge du film de François. Ces deux là se sont rencontrés au printemps 2012 sur les pentes tibétaines du Shishapangma, l'un des quatrorze sommets himalayens de plus de 8000 m. Cette année là, le froid, le vent rendent la montagne très difficilement accessible. Après quelques semaines et plusieurs tentatives, le petit groupe de François doit rentrer. Sophie, elle peut encore tenter sa chance. Pari réussi, une semaine plus tard, elle se dresse au sommet de son premier 8000. Immédiatement suivi, douze jours plus tard, par l'ascension du Cho Oyu (8201 m.) Sans le savoir, cette alpiniste amateur, genevoise, vient de rentrer dans le club très sélectif de la dizaine de femmes ayant réussi deux sommets de plus de 8000 dans la même saison. Ces deux ascensions vont bouleverser la vie de Sophie qui petit à petit, au fil des sollicitations de plus en plus nombreuses, évolue vers celle de conférencière auprès d'associations et entreprises. Bientôt l'envie d'y retourner s'impose à nouveau. Le projet se concrétise avec une association caritative Norlha qui œuvre pour la réduction de la pauvreté dans les régions himalayennes. L'expédition est organisée et conduite par Karri Kobler, guide de haute montagne, spécialiste de l'Everest. Elle se déroulera sur le versant nord, tibétain de l'Everest, beaucoup moins fréquenté que le versant népalais.

L'expédition, un huis clos avec "l'exceptionnel".

 
"On va marcher sur l'Everest" © Damilano/Lavaud
"On va marcher sur l'Everest" © Damilano/Lavaud
 

L'expédition comporte neuf membres et mélange professionnels, alpinistes amateurs, confirmés ou occasionnels et chasseurs d'Everest et bien sûr les sherpas d'altitude. François Damilano, alpiniste de haut niveau, himalayiste, est présent non pas en tant que guide- même si comme on dit, "chassez le naturel, il peut revenir au galop"- mais en tant que cinéaste. Pendant presque deux mois, en suivant Sophie, il va filmer de l'intérieur la vie de cette expédition du début jusqu'au sommet. Un 8000 reste, par l'investissement requis - financier et humain - une aventure hors norme pour tous les protagonistes, quelques soient leur parcours et leur vécu. D'autant plus quand il s'agit du mythe, presque fondateur, que symbolise l'Everest. C'est aussi un véritable marqueur social. Il y a les summiters et les autres… L'ambition de François est la suivante : abandonner les préjugés, les regards parfois condescendants du "milieu" pour plonger dans cette expérience des uns et des autres. À travers le film nous vivrons, presque au jour le jour, cet inexorable cheminement au pays de l'oxygène rare. Un cheminement où interagissent la vie intérieure des prétendants (motivation, effort, doute, souffrance, abnégation, plaisir…) et un monde extérieur d'exception. D'abord les arides plateaux tibétains, puis les froides moraines du camp de base de l'imposant glacier de Rongbuk (5000 m d'altitude) et enfin l'extrémité ultime de l'arête nord de l'Everest. Durant une telle expédition, la réalité perçue devient vite celle d'un huis clos. Un huis clos  somptueux, dans des paysages à couper le souffle, des images d'une qualité rare à ces altitudes pour questionner le personnage de l'alpiniste, du non alpiniste en tout cas d'un certain "aventurier moderne".

"On va marcher sur l'Everest" © Damilano/Lavaud

En savoir plus

  • "On va marcher sur l'Everest" est soutenu par le Fonds d'Aide au Cinéma de Montagne (FODACIM) dont Petzl est partenaire.
  • Voir le teaser

 

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